lundi 6 août 2012

Expositions au Centre Pompidou à Metz

J'ai profité de notre passage à Metz, chez des amis, 
pour visiter les expositions proposées au Centre Pompidou.
Nous avons passé la journée et avons visité plusieurs expositions:
Dans l'entrée nous avons rencontré "Nénette et Rintintin":
ensuite avons visité en premier:
  • l'exposition "1917"
un clic ici pour voir toutes mes photos de cette exposition !
après le déjeuner au restaurant du centre Pompidou 
nous avons visité:
  • l'exposition "Bivouac" avec le travail des designers Ronan et Erwan Bouroullec 
Un clic ici pour voir mes photos faites dans cette exposition !
  • et l'exposition des dessins muraux de Sol LeWitt:
Source de ce texte: ici
L’exposition 1917 questionne la création artistique en temps de guerre, à l’échelle de cette « année impossible »¹ au cours de laquelle le monde s’enlise dans un conflit dévastateur, avec la présentation exceptionnelle du rideau de scène du ballet « Parade », œuvre monumentale de Picasso, qui n’a pas été montrée en France depuis plus de vingt ans.

Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition propose un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi d'interroger ce que représente, pour l’activité artistique, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre.
L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’oeuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les oeuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple l’art des tranchées - ensemble d’objets réalisé à partir de résidus d’obus et d’armes - dont le rassemblement constitue un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.
L’exposition présente des oeuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle bénéficie de nombreux prêts exceptionnels du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle fait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museums (Londres).
L’exposition 1917 inaugure en France le cycle des manifestations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Elle bénéficie du soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale 1914-2014.
Un colloque se tiendra en septembre 2012.
En prolongement de l’exposition est proposée une programmation de films, conférences et performances.

Commissaires : 
Claire Garnier, commissaire, Centre Pompidou-Metz
Laurent Le Bon, commissaire, directeur du Centre Pompidou-Metz



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nous avons terminé la visite avec l'exposition de Ronan et Erwan Bouroullec:
Source de ce texte: ici
Le Centre Pompidou-Metz  à proposé la première grande exposition en France dédiée au travail de Ronan et Erwan Bouroullec.

Pensée comme un Bivouac merveilleux, l’exposition consacrée aux designers Ronan & Erwan Bouroullec en Galerie 3 du Centre Pompidou-Metz présente sur plus de 1000 m² les réalisations et les recherches de près de quinze années de travail commun. Cette première grande exposition monographique en France souligne un parcours exceptionnel international, ponctué de collaborations avec les plus grands éditeurs de design, salué par une présence de leurs réalisations dans les collections publiques et distingué par de nombreux prix.
L’exposition – conçue comme un campement temporaire - est réalisée sans le support d’aucun élément scénographique autre que le travail des designers•: elle est rythmée par des jeux d’échelle, de transparence et de superposition de leurs créations. Le visiteur est invité à déambuler librement dans cet espace, entre projets de recherche et objets finis, productions industrielles ou artisanales. Bivouac met en évidence la grande variété des créations, des économies de production et aborde des concepts clés de leur recherche•: nomadisme, éphémère, modularité, inspiration organique, liberté des usages et des fonctions.
Loin d’être un bilan ou une rétrospective, cette présentation traduit l’état de leur travail et de leurs recherches, en constante évolution.
Cette première exposition monographique proposée par le Centre Pompidou-Metz met à l’honneur le design, une discipline fondamentale et féconde de la création contemporaine, territoire de recherche à la jonction de l’expérimentation et du quotidien. Elle souligne, dans la lignée du Centre Pompidou, la volonté d’embrasser « l’art sous toutes ses formes », pour permettre aux visiteurs de découvrir un large spectre de la création.
 
L’exposition Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac bénéficie du soutien des sites PSA Peugeot Citroën de Metz et Trémery
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et vu l'installation de Daniel Buren: 
Échos, travaux in situ
Source texte: ici
Dans le prolongement de son exposition Échos, travaux in situ, 2011, présentée de mai à septembre 2011 en Galerie 3, Daniel Buren a créé une nouvelle œuvre monumentale : Écho d’échos : Vues plongeantes, travail in situ.
L’artiste a imaginé un projet fondé sur le réemploi des miroirs qui composaient sa proposition précédente Échos, Travaux in situ. Celle-ci proposait un dialogue avec la vue de Metz et sa cathédrale que l’on découvre depuis la Galerie 3. Cette vue emblématique de la ville, soulignée par les architectes, était empruntée, démultipliée par le biais d’une partie des miroirs qui couvraient l’ensemble des murs. L’image éclatée, produite par les reflets, était encadrée par le fameux « outil-visuel » de l’artiste - ses bandes alternées blanches et colorées de 8,7 cm de large.
Le miroir devient avec Écho d’échos : Vues plongeantes la matrice d’une nouvelle proposition qui souligne et magnifie un élément clé de l’architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines : la charpente en mélèze et épicéa. Véritable tour de force, cet assemblage de 1 600 pièces de bois courbe, recouvert d’une membrane en téflon et fibre de verre semble se refermer sur lui-même par le jeu des miroirs qui l’encadrent.
L'ouvrage "Daniel Buren, Travaux in situ" sera disponible le 25 janvier 2012 à la librairie Flammarion du Centre Pompidou-Metz (22,90 euros). Cet ouvrage est le fruit de la collaboration étroite entre l'artiste, le Centre Pompidou-Metz et le Mudam Luxembourg, Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean.
En 2010, le Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean et le Centre Pompidou-Metz ont invité Daniel Buren à imaginer un projet spécifique dans leurs espaces respectifs. Ainsi, le public a pu découvrir successivement « Architecture, contre-architecture : transposition, travail in situ » dans le Grand Hall du Mudam du 9 octobre 2010 au 22 mai 2011, puis « Échos, travaux in situ » dans la Galerie 3 du Centre Pompidou-Metz et, enfin, « Écho d’Échos : Vues plongeantes, travail in situ ».
De ces expositions découle une expérience de l’espace situant au centre des œuvres la subjectivité du regard, la déambulation des spectateurs, et l’environnement dans lequel elles s’inscrivent. Plus rare dans l’œuvre de Daniel Buren, l’expérience est également ici temporelle. Tant au Mudam qu’au Centre Pompidou-Metz, le passage des heures, des jours, des saisons joue sur les œuvres et offre aux spectateurs une expérience toujours renouvelée.
Ces projets éphémères sont aujourd’hui rassemblés au sein de l’espace plus pérenne qu’est le livre. Les trois expositions ont fait l’objet, pour cette publication, de commandes photographiques spécifiques, confiées à Eric Chenal et Rémi Villaggi.


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Vous trouverez ici un article et mes photos de 

l'exposition Sol LeWitt/
Nous avons enormement aimés toutes les expositions ainsi que le bon repas au restaurant

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