vendredi 1 mai 2009

Edith Raymond , sa rencontre avec Lena CONSTANTE



Après avoir eu une grande exposition à Rennes en 1981,

Lena Constante montre pendant quelques jours une

grande partie de son travail dans un atelier d’artiste à Paris.
Connaissant mon travail de patchwork en même temps

que celui d’illustrateur, une amie autrichienne,

Christine Ljubanovic également illustratrice

m’y emmène accompagnée par Andréas Freund,
journaliste au New York Times, ami du couple

Lena Constante – Harry Brauner.
Harry Brauner est musicologue, il va collecter

des musiques et chants traditionnels dans

les campagnes reculées de Roumanie.

Lena le suit, c’est ainsi qu’elle découvre

dans un village les vêtements

traditionnels portés par les femmes.
Des tapisseries de grands formats composées

de fragments de chemises brodées,

aux couleurs passées par le soleil et des lavages
successifs, chemises qu’elle reçoit

des paysannes en échange de cotons

à broder ou divers objets apportés de la ville.
Elle raconte avoir été très critiquée par

les instances politiques pour ses œuvres

l’accusant de bafouer le travail des femmes.

Ce à quoi elle répondait, qu’au contraire,

elle mettait ces broderies en valeur et

continuait ainsi à les faire vivre puisque de toute
façons, après les avoir usées, les paysannes

s’en servaient comme serpillières !
Lena Constante nous a parlé de sa vie,

de son travail artistique dans différents domaines,

de la prison pendant des années, de ses voyages
avec son mari, ethnomusicologue.
C’est une rencontre inoubliable pour moi,

en cette année 1981.

Edith Raymond , Janvier 2009

N.B.

Merci à Edith de m'avoir parlé de Lena Constante,

grâce a elle j'ai fait "la rencontre de ma vie" !!!

Smaranda

1 commentaire:

  1. Oricand citesc cu mare placere astfel de mesaje. Merci mult Smaranda
    Daniela

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