Après avoir eu une grande exposition à Rennes en 1981,
Lena Constante montre pendant quelques jours une
grande partie de son travail dans un atelier d’artiste à Paris.
Connaissant mon travail de patchwork en même temps
que celui d’illustrateur, une amie autrichienne,
Christine Ljubanovic également illustratrice
m’y emmène accompagnée par Andréas Freund,
journaliste au New York Times, ami du couple
Lena Constante – Harry Brauner.
Harry Brauner est musicologue, il va collecter
des musiques et chants traditionnels dans
les campagnes reculées de Roumanie.
Lena le suit, c’est ainsi qu’elle découvre
dans un village les vêtements
traditionnels portés par les femmes.
Des tapisseries de grands formats composées
de fragments de chemises brodées,
aux couleurs passées par le soleil et des lavages
successifs, chemises qu’elle reçoit
des paysannes en échange de cotons
à broder ou divers objets apportés de la ville.
Elle raconte avoir été très critiquée par
les instances politiques pour ses œuvres
l’accusant de bafouer le travail des femmes.
Ce à quoi elle répondait, qu’au contraire,
elle mettait ces broderies en valeur et
continuait ainsi à les faire vivre puisque de toute
façons, après les avoir usées, les paysannes
s’en servaient comme serpillières !
Lena Constante nous a parlé de sa vie,
de son travail artistique dans différents domaines,
de la prison pendant des années, de ses voyages
avec son mari, ethnomusicologue.
C’est une rencontre inoubliable pour moi,
en cette année 1981.
Edith Raymond , Janvier 2009
N.B.
Merci à Edith de m'avoir parlé de Lena Constante,
grâce a elle j'ai fait "la rencontre de ma vie" !!!
Oricand citesc cu mare placere astfel de mesaje. Merci mult Smaranda
RépondreSupprimerDaniela